Tomislav Dretar: "On" (roman u rukopisu) - "Il" (roman manuscrit)

On: "Star sam čovjek i vrijeme je da kažem onima koji će me pratiti na mojem posljednjem putovanju u kraj iz kojeg sam došao u ovu zemaljsku zabit što sam u životu stekao i naučio. Stekao nisam ništa. Praznih ruku došao prazninu odnosim sa sobom, a ona, priznat će te nije nikakvo bogatstvo. Odnosim samo nekoliko spoznaja, koje bih možda mogao nazvati i mudrošću, ali nisam toliko pretenciozan. Dakle, spoznao sam, ja koji sam najčešće donosio lakoumne odluke, nikad dobro promišljene u sebi, donesene na brzinu s posljedicama često bolnim po mene i moje bližnje koje sam stekao u ovoj zabiti, da je život posvuda jednako mukotrpan i da se sve te muke podnose kako se ne bi osjetilo pretakanje vremena kojeg po Einsteinu nema. Da je puka iluzija pretakanje tog ništa iz šupljeg u prazno i to sve istovremeno u realnom prostoru naporedo u realnom vremenu, onom kojeg nema. No, kao što mi je rekao moj prijatelj i terapeut psihijatar dr. Bastin ne brini prijatelju nitko sam sebe nije stvorio, u nama su mnogi ja koji su nas načinili takvima kakvim jesmo. Njegova se terapija čini djelotvornom, jer evo me izliječenog i oslobođenog nanosa koje su životne oluje nagomilale u meni kao pijesak na morskom žalu kotrljajući mu zrnca od jednog do drugog kontinenta dok ga plimom i osekom ne ostave na morskom žalu. Tko će moći znati koje je zrnce otkuda stiglo na moju obalu, tko je koji trag ostavio u mojoj osobnosti. Na kraju ostaje obala, ostajem ja sam na svojoj obali sa svojim mislima i trenutkom kad po ne znam koji put počinjem sebi postavljati isto pitanje. Što sad? I bivalo je tako dok mi jednog dana nije sinulo u glavi.

 - Pa sve što sam činio i sve što mi se dogodilo, dogodilo mi se s voljom i htijenjem. Mojom ili tuđom, sa saznanjem ili bez ikakve svijesti o tome što će mi se dogoditi ja sam sad ovdje u ovom trenutku u kojem postavljam sebi ovo pitanje i dođe mi u pamet da je sve to, cijeli put koji sam prešao, vodio ovamo k ovom mjestu i ovom trenutku i ovom pitanju. Neki to nazivaju sudbinom. Pitanje izbora nije samo sudbonosno nego i sudbinsko. Ali, nije to saznanje ono što čini srž mojega saznanja kojeg vam želim ispričati. Ja nisam mogao drugačije odlučiti nego tako kako ću ovog časa odlučiti, a kako, to još ne znam, to ću znati kad ponovno sebi budem postavio ono isto pitanje. Možda ću opet odlučiti lakoumno, #à_la_légèr kako reče slavni Francis Carco u svom slavnom djelu "Ponoćničovjek"  (#Homme_de_minuit) "Cette union, à cimenter jusqu’à la mort un crime entre complices — et qu’il considérait jadis à la légère comme une création gratuite de feuilletonniste — Jim tout à coup s’apercevait qu’elle existait, qu’elle formait l’élément primordial de sa vie." ( Ta unija, koja cimentira sve do smrti jedan zločin među suučesnicima - i koji je on nekada lakomisleno držao kao besplatnu feljtonističku kreaciju - Jim najednom shvati da je ona postojala, da je formirala najvažniji element njegova života.) Ono što ću reći svojim pratiteljima , ne riječima već svojim životom da put kojim su išli i mjesto kamo su stigli bijahu čovjekom koji god je prešao i kamo je stigao njegovo vlastito djelo i nisu drugačije biti, jer radi toga su postupno nastajali, postojali i postali, ta praznina u lešu kojeg odnose u glib na općinskom groblju o općinskom trošku.

Tomislav Dretar : "Il" (roman manuscrit)

 Lui: "Je suis un vieil homme et il est temps de dire à ceux qui m'accompagneront dans mon dernier voyage jusqu'à la fin d'où je suis venu dans cet abîme terrestre ce que j'ai gagné et appris dans ma vie. Je n'ai rien gagné. Je Je suis venu les mains vides, j'emporte le vide avec moi, et elle, elle l'avouera, n'est pas une fortune. Je n'ai que quelques connaissances, que je pourrais peut-être appeler la sagesse, mais je ne suis pas si prétentieux. Alors, j'ai réalisé que je , qui a le plus souvent pris des décisions irréfléchies, jamais bien réfléchies, prises à la va-vite avec des conséquences souvent douloureuses pour moi et mes proches que j'ai acquises dans ce marigot, que la vie est également ardue partout et que toutes ces épreuves sont endurées pour ne pas sentir l'écoulement du temps, qui selon Einstein n'existe pas, qu'une simple illusion est l'écoulement de ce néant d'un creux vers le vide et tout cela à la fois dans l'espace réel aussi bien qu'en temps réel, l'unique ça n'existe pas. Pourtant, comme me l'a dit mon ami et psychiatre thérapeute le Dr Bastin, rassurez-vous, mon ami, personne ne s'est créé, en nous  sont les nombreux moi qui ont fait de nous ce que nous sommes.  Sa thérapie semble efficace, car me voilà guérie et libérée des sédiments que les tempêtes de la vie ont accumulés en moi comme le sable d'un bord de mer, roulant ses grains d'un continent à l'autre jusqu'à ce que les marées le déposent sur le bord de mer.  Qui pourra savoir quelle particule d'où est arrivée sur mon rivage, qui a laissé quelle trace dans ma personnalité.  Au final, le rivage reste, je reste seul sur mon rivage avec mes pensées et le moment où je ne sais combien de fois je me pose la même question.  Et maintenant?  Et c'était comme ça jusqu'au jour où j'ai compris.

  - Eh bien, tout ce que j'ai fait et tout ce qui m'est arrivé, m'est arrivé volontairement.  Par moi-même ou par quelqu'un d'autre, avec ou sans aucune conscience de ce qui va m'arriver, je suis ici maintenant en ce moment où je me pose cette question et il me vient à l'esprit que tout cela, tout le chemin que j'ai parcouru , conduit ici à ceci à ce lieu et à ce moment et à cette question.  Certains l'appellent le destin.  La question du choix n'est pas seulement fatidique mais aussi fatidique.  Mais ce savoir n'est pas ce qui constitue le noyau de mon savoir que je veux vous dire.  Je ne pouvais décider autrement que comment je déciderai cette fois, et comment, je ne sais pas encore, je saurai quand je me reposerai la même question.  Peut-être déciderai-je encore à la légère, #à_la_légèr comme le disait le célèbre Francis Carco dans son célèbre ouvrage "Midnight Man" (#Homme_de_minuit) "Cette union, à cimenter jusqu'à la mort un crime entre complices — et qu'il considerait jadis à la légère comme une création gratuite de feuilletonniste — Jim tout à coup s'apercevait qu'elle existait, qu'elle formait l'élément primordial de sa vie."  (Cette union, qui cimente jusqu'à la mort un crime entre complices - et qu'il considérait autrefois légèrement comme une création feuilletoniste gratuite - Jim réalise soudain qu'elle existait, qu'elle formait l'élément le plus important de sa vie.) Ce que je dirai à mes adeptes, non pas avec des mots mais avec leur vie, que le chemin qu'ils ont pris et l'endroit où ils sont arrivés étaient l'homme qu'il a croisé et où son propre travail est arrivé et qu'ils ne sont pas différents, car c'est pourquoi ils ont progressivement vu le jour, existé et est devenu, ce vide dans le cadavre qu'ils portent enterré dans le cimetière municipal aux frais de la municipalité.